45% de cette "dette publique" concerne la facturation de la restauration scolaire ou du périscolaire, soit environ 1800€ en tout, montant étalé sur plusieurs années. Evidemment, nous ne pouvons qu'approuver l'abandon de ces créances.

2 lignes ont attiré notre attention car à elles 2, elles représentent près de 55% des sommes dues (environ 2400€). Il s'agit d'abord de pénalités de retard dans le cadre d'un marché public (1900€) et de la TLPE. Sans plus d'explications, nous avons donc demandé des éclaricissements... ce qui n'a pas plu du tout à la majorité qui, dès le début de ce conseil municipal, s'est montrée très agressive.

Au sujet des pénalités de retard, cela concernait des entreprises qui étaient en marché avec la commune et qui n'ont pas répondu à leurs obligations calendaires. Quand nous demandons quelles sont ces entreprises, Jérôme Richard, 1er adjoint au maire, nous répond que le conseil municipal n'est pas le lieu pour "dévoiler" quelle entreprise est en difficulté financière ou pas, et que ces créances concernent peut-être des entreprises qui n'existent plus aujourd'hui... Nous répondons que nous ne sommes pas là pour voter silencieusement et sans comprendre ce qui se passe à toutes les délibérations comme le fait la très grande partie des élus de la majorité qui n'attendent en réalité qu'une seule chose : la fin de la séance pour rentrer chez eux.

Par ailleurs, nous avons souligné que lorsqu'un élu demande des informations, il y a l'obligation de les lui faire connaître, à huis clos si nécessaire.

Nous n'avons pas eu plus d'explications pour autant.

Quant à l'autre ligne intitulée TPLE, nous avons demandé confirmation pour savoir s'il s'agissait bien de la Taxe Locale sur la Publicité Extérieure. Ceci nous a été confirmé. Sur le même principe que précédemment, nous avons demandé quelles étaient les entreprises concernées par l'abandon de cette créance. Il nous a été répondu la même chose : le conseil municipal n'est pas le lieu pour révéler le nom d'entreprises en difficulté.

Or, les élus doivent avoir les informations nécessaires pour délibérer en connaissance.

Le procédé de cette majorité est simple : être agressif, être obscure en ne donnant pas les informations idoines à la délibération concernée ou en répondant sur la forme et non sur le fond, et dénigrer l'opposition en invoquant l'inutilité des questions posées. En agissant ainsi, elle ne fait que dénigrer plus encore à chaque fois notre instance démocratique, donc les dionysiens eux-mêmes.