Quelques faits interrogent :

  • Un délai minimal de publicité du marché pulic : la consultation a été lancée le 21 mai pour une remise des offres au 11 juin, soit 20 jours exactement, pas un de moins ni de plus. Souvent les délais proposés sont plus longs pour permettre à plus d'entreprises de répondre et ainsi ouvrir à la concurrence, en toute transparence. Ici, la commune a fait le choix d'imposer le délai minimal strict autorisé par le Code de la commande publique ;

  • Une seule entreprise candidate… sur toute la France ! Et, par coïncidence, il s’agit d’une société basée à Saint-Denis-en-Val ;

  • Un coût largement supérieur aux prix du marché à notre sens : en moyenne, un tractopelle coûte autour de 50 000€ HT et un chariot élévateur environ 30 000€ HT. Ici, la commune engage plus du double : environ 160 000€ HT (avec l’ajout de plusieurs options et accessoires).

À ces interrogations financières s’ajoutent des questions de fond :

  • Ce type de tractopelle est surtout utilisé pour la voirie et l’assainissement, des compétences relevant de la Métropole et non de la commune ;

  • Sachant aussi que l'entretien de ce type de véhicule coûte cher, pourquoi ne pas avoir choisi des solutions plus économes comme la location ponctuelle ou le prêt par d’autres communes de la Métropole ?

En procédant ainsi, la majorité municipale s’affranchit d’une véritable transparence et engage des sommes considérables sans que l’opposition ni les habitants n’aient été clairement informés en amont (aucun besoin particulier n'avait été exprimé lors d'un conseil municipal précédent).

Notre rôle est de poser les questions que beaucoup se posent :
➡️ Pourquoi cet achat couteux et pérenne au regard des besoins de notre commune ?
➡️ Pourquoi un tel écart de prix ?
➡️ Pourquoi une procédure en dehors des regards de l'opposition ?

Voici la délibération telle que présentée : cliquez ici.