La mairie a annulé le tir au prétexte du risque d'incendie. Pourtant, la préfecture ne nous y contraignait pas, car l'Indice de Risque Opérationnel n'est qu' à "modéré" pour la journée et soirée du 13 juillet. C'est donc de son propre chef que la mairie a estimé que le stade de Chemeau et ses alentours, alors que tondu régulièrement, était plus à risque que lors des précédentes années. Nos pompiers auraient été tout de même sur place comme chaque fois.

Et comme l'équipe majoritaire nous y a habitué, il y n'y a aucune explication, si ce n'est un post laconique sur Facebook, ciblant juste les conditions climatiques, et bien sûr en limitant les commentaires...

D'autres communes du Loiret ont fait également ce choix préventif pour le 13. Cependant, beaucoup de communes qui ont programmé le soir du 13 maintiennent leur échéancier, comme Fleury-les-Aubrais (parc de Lignerolles), Orléans (pont de l'Europe), Ormes (terrain de football), Saran (château de l'Étang), etc...

En revanche, les tirs prévus pour le 14 juillet sont tous annulés car, ce jour-là, l'IRO sera élévé.

Les artificiers sont coutumiers des aléas climatiques, et leur contrats comprennent souvent des clauses pour que l'annulation n'entraine pas une perte sèche pour eux. Aussi, il existe des assurances annulation afin que les collectivités territoriales puissent rentrer dans leur frais, donc espérons juste que la majorité suffisamment soit suffisamment prévoyante pour avoir souscrit une police d'assurance idoine.

Ceci étant, comme la mairie a décidé de son propre chef d'annuler le tir alors qu'elle n'y était pas contrainte, cela peut être une brêche pour que l'assurance ne paie pas. On serait donc avec la double punition : pas de feu et quand même la douloureuse.

C'est d'autant plus regrettable que c'était une occasion de fédérer les gens autour d'un moment festif. Et notre société a plus que jamais besoin de la célébration d'une unité républicaine. Gageons que ce feu d'artifice puisse être reporté à date ultérieure.