A Saint-Denis-en-val, si le taux de fuite paraît bon pour le délégataire (12%), il n’empêche que dans les faits, cela représente 105m3 par jour de perte, soit l’équivalent de 2 piscines privées chaque jour, et ce toute l’année ! C’est beaucoup ! Surtout quand on demande aux dionysiens de se restreindre et d’économiser l’eau (réduction du temps de douche, ne pas remplir sa piscine en été, réduire l'arrosage du jardin, etc.). Le délégataire s’en satisfait. Soit. Nous avons donc poser la question à nos 2 élus dionysiens qui siègent au conseil d'Orléans Métropole : trouvez-vous normal qu'il y ait une fuite de 105m3 par jour alors que des techniques modernes existent pour récupérer cette eau ? La réponse de M. Jérôme Richard est relativement simpliste : ça parait beaucoup mais en fait c'est peu.

Les délibérations présentant les rapports d'Orléans Métropole sont l'occasion de rappeler à Mme Marie-Philippe Lubet, maire, et à son 1er adjoint, Jérôme Richard, que tous les ans notre équipe épluche les rapports qui sont soumis en conseil municipal. Nous apportons nos observationsmais l'ensemble des élus majoritaires restent muets...

M. Jérôme Richard nous a promis les années précédentes un point régulier sur les grands dossiers débattus à Orléans Métropole, puisqu'il y siège, mais cela n'a jamais été fait. Il nous dit aussi, quand nous intervenons, qu'il prend en compte nos remarques et qu'il s'en fera le relais. Mais ni Mme le maire, ni le 1er adjoint, n'interviennent en conseil métropolitain.

Représentent-ils vraiment l'intérêt des dionysiens au conseil métropolitain alors qu'ils restent totalement muets dans cette instance depuis en 2020 ?