Nous avons d’abord constaté que le coût du projet, avant même que les travaux ne démarrent, a augmenté de 10%. Les élus majoritaires, renfermés sur eux-mêmes depuis le début, concertent peu ; c’est pourquoi ils font ainsi preuve d’un cruel manque d’anticipation et de réflexion co-construite.

Nous avons profité de cette réunion pour demander, entre autres, si les chaudières à gaz seront remplacées. En effet, faire une rénovation énergétique d’ampleur, sans changer un dispositif de chauffage qui date des années 60 serait de fait peu efficient. La réponse est non : le système de chauffage gaz restera tel quel.

Nous avons alors demandé quel est l’objectif de performance énergétique fixé dans le cahier des charges. La réponse des services techniques a été que sans changer le système de chauffage, la performance en classe énergétique espérée sera très probablement C, difficile d’imaginer meilleure performance.

Il faut savoir que près de 6 millions d’euros TTC seront engagés pour un gain énergétique qui sera donc très peu satisfaisant : on passera d’une classe énergétique E à potentiellement C. Cela pose un réel problème d’insuffisance de performance du projet au regard du montant de l’investissement.

Les finances de la ville seront très fortement impactées, avec un déficit de plusieurs millions d’euros ! Et un retour sur investissement de plusieurs centaines d’années. C’est absurde et cela manque de cohérence. Est-ce vraiment une bonne façon de gérer les deniers publics ?