Effectivement, l'équipe s'est organisée pour la mandature le 26 mai 2020. La majorité municipale avait alors proposé 7 adjoints au maire (le maximum autorisé est de 8) mais 2 postes de conseillers délégués ont été créés (ces postes n'existaient pas auparavant). Chaque conseiller délégué perçoit des indemnités 50% inférieures à celles d'un adjoint au maire. Autrement dit, cela revient au même que s'il y avait 8 adjoints au maire.

Puis soudain, au conseil municipal du 7 juillet 2020, une nouvelle délibération apparait et remet tout à plat pour proposer non pas 7 mais 8 adjoints au maire. Et non plus 2 mais un seul conseiller délégué.

On aurait pu penser que cela posait un problème dans la mesure où l'enveloppe indemnitaire maximale était déjà répartie. Mais non car c'est 1 des 2 conseillers délégués qui a voulu devenir adjoint au maire. Tout ceci aurait dû être tranché bien avant le 1er conseil municipal d'installation du 26 mai 2020. Et cela crée l'étrange idée qu'il y a différentes sortes d'adjoints au maire, tous ne percevant pas la même enveloppe indemnitaire, pour satisfaire une personne qui était conseillère déléguée au jumelage et loisirs le 26 mai 2020 et qui voulait devenir adjoint au maire en charge du jumelage et des loisirs le 7 juillet 2020.

Si, pendant la campagne électorale, la majorité municipale s'est dite expérimentée, il est clair qu'elle n'a pas tardé à faire preuve d’un amateurisme certain. Pour finir, le conseil municipal n’est pas le lieu pour régler les problèmes d’égo ou de mégalomanie interne à cette majorité.