En période estivale, notamment les soirs et les week-end, au bois de l’Isle (parc de Loire), c’est souvent problématique : stationnement anarchique, latrines sauvages à ciel ouvert, poubelles débordantes et papiers partout, nuisances sonores importantes (musique, quad, etc.).

Nous reconnaissons que les plots installés pour résoudre le problème des déchetteries sauvages et les patrouilles de vigiles se sont révélés relativement efficaces. Toutefois, ce conseil municipal de juin pouvait être l’occasion d’anticiper pour réfléchir/proposer d’autres actions complémentaires, pour plus d’efficacité.

Nous savons bien que ces problèmes liés au parc de Loire concernent Orléans Métropole, Saint Jean le Blanc et Saint Denis en val. Mais avant d'en discuter avec les autres proches collectivités, il devrait être essentiel d'échanger, notamment en conseil municipal, sur ce qui pose problèmes aux dionysien(-ne)s et de porter des idées auprès des deux autres collectivités, et réciproquement.

La majorité savait que nous allions poser cette question (car nous l'avions transmise plusieurs jours en amont) mais avant même qu'elle ne soit posée, Madame Le maire précise qu'il n'y aura aucun débat.

Cela soulève 2 observations :

- d'abord l'attitude très autocratique de Madame le Maire. En effet, ce n'est pas elle seule qui décide si oui ou non il y a débat. Quand une question orale est posée, si un élu, quel qu'il soit, souhaite un débat, alors l'assemblée délibérante vote. Si la majorité l'emporte il y a débat, sinon non.

- ensuite, nous avons eu la démonstration qu'en face de nous, nous avons une majorité municipale sourde, hautaine, qui refuse tout débat, toute concertation, toute proposition. (cf : la vidéo du conseil accessible en cliquant ici)

Il nous a donc été impossible de proposer des idées qui faciliteraient le quotidien des dionysien(-ne)s. Pour seule réponse, Madame le maire nous a dit d'en parler dans une commission si on voulait, sans vraiment savoir laquelle, et sans dissimuler son manque d'intérêt total pour cette question.

Pourtant, la majorité municipale a consitué en début de mandat 13 commissions (ce qui est beaucoup !) et pas une seule n'est consacrée à la tranquillité publique !

Le conseil municipal est le lieu des débats. C'est précisément son rôle.

Nous avons une bien triste image de la politique. Indigne. Et nous regrettons que parmi les plus jeunes élus de notre assemblée, leur modèle soit celui-là. Ils acceptent, silencieux et consentants, ce spectacle d'une rare violence antidémocratique.