Pour des raisons soi-disant économiques, il s'agit ici de mutualiser le recours au transport collectif pour les groupes scolaires par exemple ou tout autre besoin ponctuel. Notre groupe a demandé si des représentants, élus de Saint-Denis-en-val, siègeraient dans la commission d'appel d'offre de Saint-Jean-Le-Blanc. La réponse est non. Et pourtant qui paiera en partie la note selon les choix opérés par cette commission ? Et bien nous, dionysiens ! Comment peut-on accepter de payer aveuglément l'addition, sans jamais prendre part aux décisions prises uniquement par la ville de Saint-Jean-le-Blanc ?

En effet, seule la ville de Saint Jean le blanc sera le pouvoir adjudicateur alors que sa situation politique est instable : son budget a été par 3 fois rejeté (cf : cliquez ici). La ville sera sous tutelle financière de la Préfecture et, politiquement, la situation s'envenime. Son poids décisionnel dans cette commission sera pourtant décisif et donc potentiellement au détriment des intérêts de Saint Denis en Val ou de Saint Cyr en Val.

Si le but d'une telle mutualisation est de réaliser des économies d'échelle, sur quelles données chiffrées la majorité municipale dionysienne se base-t-elle ? Encore une fois, aucune !

Rappelons qu'avec les transferts de compétences vers Orléans Métropole, le but était également de faire des économies d'échelle. Or, Saint Denis en Val, à ce jour, est une des communes qui ne voit pas de retombées économiques consécutives à ces transferts, à la mutualisation.