Agrandir le bâtiment est ensuite apparu dans le programme de la majorité municipale. Mais que s’est-il passé depuis l’élection ? Rien ! Aucun dossier, aucun projet, aucun budget n’a été porté à notre connaissance sur ce sujet, ni en commission, ni en conseil municipal.

La capacité maximale du centre des chênes est de 125 enfants. Il y a chaque mercredi plus d'une quarantaine enfants sur liste d'attente.

Aujourd’hui, la situation devient pressante. Avant d'imaginer des offres de service nouvelles (comme l'espace co-working par exemple), il faut consolider les offres existantes et les adapter à la démographie dionysienne. Il n'y a rien à cet effet dans le budget primitif 2022. C’est pourquoi nous sommes intervenus au conseil municipal du 29 mars dernier pour demander des actions pérennes et non provisoires.

Notre question était donc la suivante : quand comptez-vous répondre aux problématiques d’accueil du centre des chênes ?

Voici la retranscription de la réponse de Madame le maire, Marie-Philippe Lubet :

"Merci Mme Delaveau. Alors le centre d’animation des chênes fonctionne depuis 2011 et 2021 est la première année où nous constatons une liste d’attente le mercredi. On peut l’expliquer peut être par le fait que le centre de loisirs soit victime de son succès. D’ailleurs je me réjouis pour l’équipe éducative que je remercie vivement pour leur implication et leur dévouement, et cela peut aussi s’expliquer par le possible changement des modes d’accueil que l’on connait actuellement ou une combinaison des deux.

 Mesurée en début d’année scolaire le nombre d’inscriptions en liste d’attente est en progression pour atteindre un effectif maximal de 41 enfants prévu et 29 juin prochain, et non 45 à 60 comme vous le précisez dans votre question, et ces chiffres sont fournis par les services. C’est vraiment les bons chiffres.

 Afin de pouvoir répondre aux questions des parents pour ce mode d’accueil du jeune enfant, la salle de « rti » et la salle de motricité située au multi accueil ont été intégrées dans les lieux pouvant accueillir les enfants en vue d’obtenir une dérogation de la « D.R.A.G.E.S. » pour porter le nombre d’enfants non plus à 125, mais à 149 dès la mi octobre 2021.

Je rappelle aussi que le problème tient à l’inscription par beaucoup de familles de leurs enfants tous les  mercredis de l’année afin d’être certain d’avoir une place prévisionnelle, sans pour autant annuler si elles n’en n’ont pas besoin. Ca prive ainsi  l’accueil d’autres enfants. Il conviendra sans doute de modifier le règlement intérieur  pour pallier cette difficulté à l’avenir. Ces accès de base et complémentaires se sont faits et se font encore en période Covid, ce qui modifie considérablement les conditions de travail déjà difficiles du fait du protocole imposé par la Covid.  Aussi dès l’accueil du mercredi 30 mars et jusqu’aux vacances de juillet, 124 à 141 enfants sont prévisionellement inscrits,  et seront accueillis le mercredi avec parfois une liste d’attente de 41 enfants comme ce que disait  tout à l’heure Maximin, avec toutes les modulations possibles en fonction des désistements au fur et à mesure.

 Accueillir pour accueillir  la commune sait faire, mais encore faut il qu’elle ne le fasse pas au dépend d’une qualité éducative qu’on saurait nous formuler ou nous reprocher. De plus d’autres modes d’accueil existent sur la commune. Pour consolider son offre d’accueil existant pour vous citez, un travail de valorisation sera mené.

 Une réflexion sur une possible extension, si oui de combien ? Quels seront les frais de fonctionnement face aux recettes encaissées, combien d’années d’amortissement la commune aura t- elle besoin ? Jusqu’à combien d’enfants l’accueil peut se faire ? Il faudra répondre à ces questions.

 Je rappelle juste et bon nombre de communes peuvent en témoigner, les difficultés de recrutement sont réelles,  les rémunérations sont peu attractives pour des journées pouvant aller jusqu’à 12 heures, et à cela s’ajoute un gros problème de qualification.

 Nous ne sommes pas la seule commune à fonctionner avec une liste d’attente. Pour nous c’est effectivement la première année mais pour d’autres c’est habituel. Enfin notre capacité d’accueil,  elle est tout à fait dans la norme. Quand on compare par exemple à St Jean le Blanc avec 8500 habitants,  une capacité de 133 enfants et Chécy 9000 habitants, une capacité de 120 enfants. Voilà."