D’abord, un très récent dossier d’information, zone des brulas, a été déposé par l’opérateur SFR concernant l’implantation d’un pylône d’environ 38m de hauteur. Première question posée au conseil municipal du 16 novembre 2021 : celui prévu par Bouygues rue de Brulas est-il donc un projet définitivement abandonné ? Si oui, des documents prouvent-ils le retrait de Bouygues et/ou de son/ses prestataire(s) sur le lieu d’implantation initial, rue de Brulas ?

Réponse de Mme Le maire : "c'est acté dans ma tête".

Autrement dit, aucun écrit n'a été produit...

La majorité municipale a adopté le 10 novembre 2020 un moratoire contre la 5G. Or, sa position aujourd’hui n’est pas claire du tout, ni sur la méthode, ni sur le déploiement d’antennes de radiocommunication (4G/5G). En effet, elle est susceptible d’autoriser l’implantation de nouvelles antennes 4G (alors que l’ARCEP précise que la couverture est très bonne sur St. Denis en val) ou d’antennes 5G :

- sur le château d’eau par exemple qui appartient à notre commune (le fait que le château d’eau appartienne à notre commune signifie que seule la commune a le pouvoir de dire oui ou non à ces antennes) ;

- sur le stade Chemeau (alors qu’en septembre 2020 la majorité municipale avait dit ne pas avoir de terrain communal pouvant accueillir un pylône), etc.

Aussi, pour une couverture 5G optimale, il serait nécessaire d’avoir une vision globale du territoire pour éviter des zones blanches mais aussi des zones de « sur-couverture ».

Nous avons donc posé les questions suivantes :

[N.B. : Avant de répondre aux questions, Mme Le maire nous a dit sans élégance : "vous posez toujours les mêmes questions. Lequel d'entre nous se lassera en 1er ?"]

(1). Quelle est votre position claire et précise sur l’implantation de pylônes et/ou d’antennes 4G/5G aujourd’hui ?

Réponse de Mme le maire : néant

(2). Y a-t-il d’autres terrains/bâtiments communaux qui peuvent être exploité(s) pour déployer des antennes de radiocommunication ?

Réponse : les bâtiments de la commune sont trop petits...

(si toi, lecteur de cet article, tu trouves cette réponse étrange, nous trouvons nous aussi cette réponse bizarre et peu réfléchie)

(3). Avez-vous l’intention de demander une étude sur l’impact sanitaire et environnemental qui, contrairement au rapport rendu par l’ANSES, sera fondé non pas sur une antenne en fonctionnement mais sur l’ensemble des antennes installées fonctionnant simultanément ? En tant que maire, vous avez cette possibilité, pour ne pas dire ce devoir à l’égard des dionysien(ne)s.

Réponse : une étude est toujours demandée.

Pourtant, l'étude porte sur une antenne en fonctionnement, pas sur plusieurs antennes fonctionnant simultanément. La réponse est donc à côté de la question.

(4). Avez-vous l’intention de saisir l’Instance de Concertation Départementale ? Vous nous aviez informés de l’impossibilité du Préfet de la réunir, avec un courrier à l’appui. Où en est ce dossier ? N’y aurait-il pas une carence de l’État en la matière de facto ?

Réponse de la majorité : "On a déjà demandé et ça n'a rien donné".

Il faut donc comprendre que rien n'est fait depuis. Pourtant, en la créant, on crée une instance où discuter, une instance officielle, un peu à l'image d'Orléans qui a créé un guichet unique pour accueillir les opérateurs qui veulent s'installer sur le territoire orléanais, mais comme cette instance serait pilotée par les services de l'Etat (c'est un décret émanant de la loi ELAN qui décrit les modalités d'organisation de cette instance), ce serait officiel. Si l'Etat ne peut pas faire appliquer le décret alors on devrait pouvoir demander une suspension des projets en attendant. Car à ce jour il y a Bouygues et SFR mais qu'en sera-t-il quand Free et/ou Orange vont aussi vouloir s'implanter sur St. Denis en val ?

(5). À combien s’élève la taxe IFER pour notre commune aujourd’hui ? À combien s’élèvera-t-elle après l’installation des nouvelles antennes sur les terrains communaux (Château d’eau et Chemeau entre autres) ?

Réponse de Mme le maire : pas de perception de la taxe IFER car le château d'eau appartient à la métropole...

C'est curieux car nous avons demandé à la DGFip à qui appartient le terrain et le chateau d'eau et la réponse est... la mairie.