À Saint-Denis-en-Val, la mairie a fait le choix d’éteindre la lumière sur la voie publique une partie de la nuit. Même lors de soirées organisées par la commune ou les associations (bal du 14 juillet, fête des commerçants, etc.), les Dionysiens se retrouvent contraints de rentrer chez eux dans l’obscurité, faute de prolongation de l’éclairage public.
Si la sobriété énergétique est une nécessité, l'impact économique est relatif ici : le coût consacré à la lumière la nuit est en réalité anecdotique. En revanche, les conséquences du manque de visibilité la nuit sont manifestes :
- sentiment d'insécurité ;
- dangers pour les piétons et les cyclistes ;
- crainte de provoquer des accidents pour les automobilistes.
Ces préoccupations sont légitimes et ces mesures sont symboliques économiquement. Plutôt que d’opposer « écologie et économie » à « sécurité et service public », d’autres communes montrent qu’il est possible de concilier tous ces intérêts :
- en adaptant les horaires et les lieux d’extinction ;
- en investissant dans des technologies sobres ;
- en informant mieux et en associant les habitants aux décisions et mesures.
Aussi, en réduisant la pollution lumineuse, nous redonnons leur place aux étoiles, favorisons la trame noire, indispensable à la faune nocturne, et préservons la biodiversité, sans léser la vie des citoyens.
Notre commune doit savoir concilier économies d’énergie et sécurité des habitants, et ce en innovant pour trouver le bon équilibre. C’est pourquoi nous souhaitons que St-Denis-en-Val soit pleinement engagé dans un plan lumière concerté : un diagnostic précis des besoins, des expérimentations locales et une évaluation régulière. Ainsi, nous pourrons allier sobriété, sécurité et qualité de vie. Agissons ensemble pour que la nuit aussi, St-Denis-en-Val soit un espace sûr, apaisé et respectueux de l’environnement.