Dans la délibération n°12 du conseil municipal du 29 mars 2022, il est proposé d’améliorer le dispositif de vidéoprotection par l'achat de caméras supplémentaires, et de le compléter par un système de recherche par apparence...

Sur ce sujet, notre groupe d'opposition a rappelé à notre maire que 20 caméras avaient été installées fin 2015 et environ 4 à 5 par an depuis, ce qui porte le nombre de caméras sur notre territoire à 44 aujourd'hui.

Cela représente 1 caméra pour 180 habitants, faisant de Saint Denis en val une des villes les plus surveillée de France (après Nice par exemple qui a 1 caméra pour 129 habitants). Même Orléans, dont la politique sécuritaire est menée par M. Florent Montillot, n’a qu'1 caméra pour 561 habitants ! Pourquoi un tel dispositif, très couteux en fonctionnement ? Saint-Denis-en-val serait-elle un haut lieu de la criminalité ?

Par ailleurs, les caméras installées sont essentiellement concentrées sur le bourg et aux alentours. Mais ne serait-il pas préférable d’investir dans des caméras nomades comme nous l'avons proposé ? Ceci permettrait une protection des bords de Loire côté St. Denis en val où il y a, essentiellement les nuits et les week-end, des dépôts de déchets sauvages, des groupuscules d’individus alcoolisés pouvant troubler l'ordre public, des excès de vitesse sur la levée, etc.

La vidéoprotection a une certaine nécessité mais elle n’empêche pas les crimes et délits. Elle s'avère efficace quand elle est aussi savamment mêlée à de la prévention et à des interventions de flagrance bien plus disuasives encore.

Pour que la position de notre groupe soit très claire : nous ne sommes pas contre la vidéoprotection mais il y a ici un suréquipement couteux à la fois excessif et injustifié, sans politique sécuritaire d'aucune sorte.

À notre sens, ces investissements ne correspondent pas à la réalité de notre territoire. Et investir dans un dispositif de vidéoprotection toujours plus conséquent augmente d’autant le coût de fonctionnement !

Voilà pourquoi nous nous sommes abstenus.