Rappelons-nous : Marie-Philippe Lubet, maire de St. Denis en val, n'a pas voulu utiliser son droit de véto pour maintenir notre bureau de poste sur notre territoire. Pire, elle était même favorable à la fermeture de notre seul bureau de poste en proposant la création d'un relai postal commerçant.
En effet, au conseil municipal du 23 mai 2023, pour justifier la volonté de la majorité municipale de créer un relai postal commerçant, Jérôme Richard, 1er adjoint au maire, multiplie les arguments : « le marché n’est plus là », « c’est l’air du temps », « je pense que ça apportera plus de services, plus d’amplitudes ».
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Le fleuriste déploie son activité florale sur une amplitude horaire de 46 heures. L’activité postale proposée s’étend sur 19 heures, soit autant que lorsque notre bureau de poste était ouvert (et que la Direction de la Poste n’avait pas décidé de dégrader le service en vue de faire accepter la fermeture par les dionysiens).
Il est d’ailleurs difficile de s’adapter à la politique du magasin quand les horaires d’ouverture/fermeture ne sont pas les mêmes selon qu’il s’agit de l’activité florale ou postale.
Manifestement, ce n’est pas ce que nous avait vendu la majorité municipale ! Et quand le fleuriste a une activité accrue, ou même moindre (en période estivale), c’est bien l’activité florale qui est maintenue, l’activité postale étant interrompue ponctuellement. Certains d’entre nous en ont fait l’expérience cet été.
De même, si nous savions que l’activité bancaire ne serait plus conservée lors de la transformation du bureau de poste en relai commerçant, nous ne pensions pas perdre d’autres services. En effet, l’envoi ou la réception de colis est devenu compliqué : pas de chronopost, pas plus de 3kg, pas trop volumineux. Ce n’est pas clair. Pour ces services, il faut aller à St. Marceau.
À l’évidence, les décisions de nos élus majoritaires ont sacrifié notre bureau de Poste au profit d’un service qui n’est en rien supérieur à celui de La Poste en mode dégradé. Et aujourd'hui, nous apprenons que le fleuriste jette l'éponge (cliquez-ici). Nous l'avons dit à maintes reprises, demandant à Marie-Philippe Lubet d'exercer son droit de veto. En vain ! Alors certes, nous avions raison, mais nous regrettons de ne jamais être entendus par des élus majoritaires obtus.
Il est difficile d'imaginer qu'un relai-commerçant puisse se substituer à un bureau de poste dans une commune de près de 8000 habitants, d'où notre article, "Un Relai Postal Commerçant, pour combien de temps ?".